Le 10 Février 2010, Google lançait son nouveau service social sous le nom de Google Buzz destiné simplement aux internautes utilisant une adresse Gmail.
Dès le lancement de ce service les critiques des utilisateurs ont commencé puisqu’ils se sont rendu compte qu’il représente une violation de la vie privée en rendant leur contact publique sans leur consentement explicite.
En effet, avec Google Buzz, la constitution du réseau social relève en partie d’un mécanisme automatique. Ainsi, si une personne est fréquemment citée par un contact elle peut être intégrée à un profil public et il n’est peu être pas souhaitable de voir apparaître certaines personnes dans sa liste soumise à des regards indiscrets.
En intégrant Buzz à Gmail, Google touche un autre point sensible : l’Email. Dans les paramètres de profil, une case propose d’attribuer une URL plus sympathique à son profil, elle intégrera ainsi son identifiant Gmail qui permettra de connaître également l’adresse email appartenant au profil visité.
Ainsi dans les buzz une simple réponse d’un de vos contacts dans un buzz sous la forme d’un « @identifiant » dévoilera publiquement l’adresse email du destinataire à tous ceux qui suivent le buzz, s’il est privé, ou au monde entier s’il est publique.
Pour remédier à ces problèmes se rapportant à la confidentialité Google aurait pu proposer une étape de configuration supplémentaire lors de l’activation de Google Buzz, au moins concernant la divulgation des contacts. Deux options auraient suffi l’une demandant lesquels de ces contacts l’utilisateur souhaite suivre et l’autre proposant de rendre cette information publique ou pas.
Dans l’attente d’une réaction positive de Google sur ce problème, la firme Google indiquait simplement que les internautes sont libres de bloquer tout contact indésirable.
Selon Google, deux jours après sont lancement, Google Buzz a été activé par des dizaines de millions d’utilisateurs et a généré plus de 9 millions de buzz et commentaires.
Fatma ladhib